☂ I cant give you, what you think you gave me, it's time to say goodbye to turning tablesJe ne sais pas par où commencer. Peut-être par mon enfance, comme c'est le commencement de la vie. Mais elle n'est pas particulièrement heureuse. La petite fille de quatre ans que j'étais, a dû être séparée de ses parents sans aucune raison la première fois et a été mise dans une famille très croyante, monsieur et madame Valérios, qui ne tolérait aucun écart de conduite. C'est un peu comme si Dieu m'avait puni d'avoir été mise au monde par des parents incapables d'élever un bambin car ils étaient plus occupé à refourguer des amphétamines illégalement.
« Madame, je pourrais reprendre du chocolat s'il vous plait ? » Instinctivement elle a avancé sa main, prête alors à bondir sur la tablette de chocolat sur la table, si la mère de famille répondait positivement. A la place, elle reçu un violent coup de journal sur les doigts, et retira sa main directement pour la serrer contre elle.
« Dieu n'apprécie pas la gourmandise, tu devrais le savoir jeune fille » Hochant timidement et avec culpabilité la tête, elle alla directement dans sa chambre, à genoux devant la petite icône et implorant de la pardonner pour ce pêché. C'était la seule enfant qui restait dans la famille. Leur fille naturelle avait été mise au couvent et leur fils adoptif avait fuit la maison à sa majorité. Elle avait alors été élevée dans le plus grand respect du partage et en modérant tous les pêchés capitaux humains.
« Je pourrais veiller jusqu'à vingt heures s'il vous plait monsieur ? » Non, il n'y a absolument aucun exagération. Les formules de politesse étaient présentes à chaque phrase et si on ne voulait pas demander quelque chose ou débattre sur un sujet, on se taisait. Aucune formes de technologies n'étaient aussi présentes dans la maison et la voiture ne servait que pour les trajets de plus de vingt kilomètres.
☂ Turnaround, every now and then I get a little bit helpless and I'm lying like a child in your armsElle était assise sur le banc d'une couleur passée et se tripotait les doigts, ses livres ouverts à côté d'elle. La jeune adolescente regardait le ciel sans aucune raison particulière et le soleil commençait à lui brûler la rétine. Elle ferma un instant ses paupières pour les rouvrir et apercevoir à côté d'elle un jeune homme d'à peu près son âge. Son premier réflexe fut de sursauter et de venir plier ses bras contre sa poitrine.
« Bonjour ... » Elle recula un peu plus sur la banc quand lui s'approcha d'elle par envie. Ariadna ne savait pas comment réagir et replia tous ses livres sur ses genoux et alors qu'il commençait à ouvrir la bouche, l'arrêta de suite.
« Non je ne dois pas parler aux personnes qui me sont inconnus, que Dieu me pardonne » Elle se leva précipitamment du banc, ses livres contre sa poitrine, et marcha rapidement à l'extrême opposé du banc, tandis que le jeune homme la suivait. Il l'attrapa par le bras.
« Mais nous nous sommes déjà rencontrés. » Et c'était vrai. A l'occasion d'une fête de charité organisée par le club des jeunes dont ils faisaient tous les deux partis mais au contraire, le jeune homme ne suivait aucun des préceptes religieux. Elle était plongée dans ses yeux, sans pouvoir faire un seul geste, tandis qu'il la tenait toujours par le bras. Dans les circonstances normales, je me serais approchée et l'aurait embrassé par attirance, mais je n'ai jamais pu embrasser impudemment quelqu'un et certainement par lui.